top of page

LES PETITES VÉRANDAS en tournée actuellement

Tout tient dans une valise...

 

Petites formes théâtrales itinérantes, les petites vérandas partent à la rencontre des spectateurs et s'installent dans des lieux inattendus : appartements, jardins, médiathèques, cafés...

 

 

 

 

 

ASTORIA

de Jura Soyfer, mise en scène Lisa Wurmser

avec Anne Sophie Robin et Christian Lucas

 

Astoria se situe nulle part, aux confins de l’utopie. Et pourtant l’idée saugrenue d’un état imaginaire, plus ou moins exotique, dont le nom ressemble à la fois à celui d’un hôtel et à l’Autriche n’est pas de Soyfer mais fut un canular bien réel. De jeunes diplomates à Londres ont réussi à maintenir l’illusion d’une légation astorienne, financée par un milliardaire américain, sans que personne ne s’interroge sur l’existence d’un tel pays. Dans cette pièce satirique et drôle, Hupka, vagabond chômeur, victime de la crise économique, accepte de vendre sa personne comme sujet d’un état fictif avant de monter une machination diabolique dont il, sera lui même victime.

 

Des métaux, de l’or noir, les prix grimpent sans cesse,

Les affaires vont bien, l’argent emplit les caisses,

La conjoncture est bonne. Des firmes par dizaines

Surgissent à la Bourse semaine après semaine.

Ne s’inscrit pas en hausse le cours d’un seul produit

Seule une marchandise a vu baisser son prix.

On l'a pour moins que rien aux quatre coins du monde

Cet objet de rebut il porte un nom : c’est l’homme

Jura Soyfer

 

"Interprétant avec brio une pléiade de personnages insolites, les deux acteurs sont étonnants. A coup de sketchs burlesques et cyniques, ils tiennent le public en haleine, avec une facilité déconcertante, pendant près d'une heure. Un théâtre intimiste et interactif."     Anne Chloé Foirry, La montagne

 

LES GROSEILLIERS

Anton Tchekhov, mise en scène Lisa Wurmser

Scénographie Olivier de Logivière

avec Jean-Louis Cordina et René Hernandez

 

Surpris par l’intempérie, nos héros se réfugient dans un moulin voisin. Après le bain, Aliokhine, le meunier, leur offre le thé et commence une longue soirée au coin du feu : Ivan Ivanytch raconte l’histoire de son frère Nicolaï, petit fonctionnaire sans conviction, obsédé par la seule idée de vivre à la campagne.
Après qu’il a réalisé son rêve, le narrateur rend visite à son frère métamorphosé en propriétaire terrien. Bouleversé par ce changement, Ivan se met à désespérer de l’âme humaine : son frère, jadis un homme simple, est devenu vaniteux, odieux avec « ses gens », parfaitement égocentrique, à l’image des groseilliers qu’il cultive, obsession qui l’empêche même de dormir la nuit pour se délecter de leurs fruits.
Tchekhov nous entraîne avec humour dans cette fable poétique prétexte à une réflexion philosophique, critique sociale de la Russie du XIXème siècle : faut-il quitter la ville, la lutte, le tumulte de l’existence pour «cultiver son jardin» ? Est-ce cela la vie ? Peut-on envisager le bonheur dans le pur égoïsme ?
Peut-on se passer de faire le bien autour de soi ? Anton Tchekhov, dans son immense oeuvre d’écrivain et de médecin du corps et de l’âme, n’a cessé de dire à ses contemporains : « Comme vous vivez mal, Messieurs ! »

 

"Les comédiens exercent leur art avec passion. Le décor délicat et ingénieux d’un chapiteau miniature que leurs mains expertes manipulent permet aux spectateurs d’investir une datcha et de sentir dégouliner le jus de groseilles sur la bouche fictive d’une mécanique de précision. Quelques tirades, monologues et apartés plus tard, les comédiens, déjà là délaissant leurs oripeaux d’artistes, conversent avec les spectateurs, pas encore des amis mais plus tout à fait des inconnus." Alain Ortega© Etat-critique.com

bottom of page