LES VITALABRI
Les Vitalabri n’ont ni patrie ni pays. On pourrait croire qu’ils sont chez eux partout mais personne ne veut d’eux nulle part. Derrière leurs frontières infranchissables, ceux qui sont nés quelque part refusent de les accueillir. Sans abri, sans papiers, avec comme seuls biens leur musique et la liberté, les Vitalabri continuent leur errance.
Une très jolie réflexion sur l’exil, la famille, le rejet d’un peuple voyageur et mal aimé. Madame Vitalabri voudrait aller « là où on aime les Vitalabri », seulement ce lieu n’existe pas. Pour franchir la frontière, le passeur leur demande de l’argent mais ils n’ont « pas un sou. Pas un radis. Pas un kopeck. Pas un liard ». Embarqués par « des uniformes, bâtons levés », jusqu’à la préfecture, ils finiront expulsés. Comme toujours.
Aujourd'hui, des milliers de personnes fuient leur pays. C'est l'exode la plus importante depuis la seconde guerre mondiale et avec elle, le rejet de l'autre. Il faut traiter en même temps tous les racismes, répondre aux barbaries par nos coutumes civilisées : l'éducation des enfants, l'égalité, la langue, la mémoire.
Combattre l'antisémitisme, la xénophobie, par une méthode active : le théâtre. Ce spectacle s'adresse tout particulièrement aux jeunes de 11 à 15 ans, il leur parle avec humour de l'apprentissage de la différence, de la curiosité de l'autre, et comment se dessine l'imaginaire de l'étranger.
de Jean-Claude Grumberg
mise en scène Lisa Wurmser
Avec
Pascale Blaison (marionnettes)
Eric Slabiak (création musicale et violon)
Olga Grumberg
Pascal Vannson
Marionnettes Pascale Blaison
Création musicale, Violoniste Eric Slabiak
Costumes Marie Pawlotsky
Création lumière, régie générale Philippe Sazerat
Réalisation décor Alain Deroo